ÇA : Chapitre 2
- Capsule

- 25 sept. 2019
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 sept. 2019

Tous les 27 ans, une créature maléfique revient hanter les rues de Derry, dans le Maine. Près de trente ans après les événements du premier opus, les membres du Club des Ratés, désormais adultes, se retrouvent.
Ça s'en va et Ça revient !
Pennywise ou Grippe-sou est de retour dans la suite et fin de la saga Ça.
Le film est essentiellement basé sur les flash-back que les enfants, maintenant adultes, ont de leur enfance. Cela permet de faire plaisir aux fans, et de revivre avec les personnages initiaux les scènes clés du chapitre 1.

Il faut pour anéantir Ça, que chacun détruise son "totem" du passé dans le présent (ça parait moins complexe dans le film je l'assure). Je pense que la production a écouté les fans pour se rapprocher du livre et de la corrélation passé/présent. MAIS, cela ne fonctionne que moyennement...On découvre des éléments effrayants qui se sont passés quand les personnages principaux étaient des enfants MAIS après avoir vaincu Grippe-sou (voir le film Ça premier du nom). De ce fait, si ces éléments, témoignant de la présence maléfique du Clown ont eu lieu, comment est-il possible que les enfants aient cru un seul instant que Ça avait été tué ?
Le film donne l'impression de créer des souvenirs pour donner à manger aux spectateurs de l'inédit et du frisson, mais scénaristiquement c'est assez bancal...
La mécanique du film est par ailleurs toujours la même c'est-à-dire : chacun des personnages doit trouver son totem, affronter un souvenir en tant qu'enfant, puis dans le présent...à la longue ça en est même plus que répétitif et prévisible.
Le film est composé comme un jeu-vidéo, où, à chaque fin de niveau, un boss à vaincre, puis au final, le boss surpuissant : ÇA !
Visuellement c'est très beau, la 3D parfois fait un peu cartoon, mais l'esthétique globale est sympathique.
En bref j'ai passé un bon moment avec 2-3 jumpscare assez cool, même si globalement on y était préparé une fois la mécanique du scénario assimilé.
On salue le caméo de Xavier Dolan dans le film.







Commentaires