Ad Astra

Affiche du film Ad Astra

L'astronaute Roy McBride s'aventure jusqu'aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l'existence humaine, et notre place dans l'univers.

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Difficile de faire de la science fiction après un film comme Interstellar, mais Ad Astra décide de se frotter au genre.

Des images sublimes dans le même style visuel qu'Interstellar précédemment cité grâce au jeu d'images qui tremblent le cadrage et la colorimétrie qui donne un effet de "réel".

⛔️⛔️⛔️SPOIL :

   L'histoire commence avec un personnage (Brad Pitt) rongé par des remords et tourmenté psychologiquement par la perte de son père. Il apprend que son père, qu'il croyait mort en mission spatiale il y a 27 ans, est en fait en vie. Le but de la mission de Roy McBride (Brad Pitt) est de rentrer en contact avec son père. Jusque là, l'histoire semble simple...peut être trop simple...et les scénaristes se retrouvent à nous mettre des éléments perturbateurs en veux-tu en voilà, qui n'apportent rien à l'histoire, ni au personnage, mais ne font que retarder le film. On passe alors par un vaisseau qui sert de station scientifique dont les essais ont mal tournés, à une guerre lunaire, à une base martienne qui semble vouloir l'emprisonner, jusqu'à un père malfaisant. J'ai eu la nette impression d'un scénario vide, qui tente d'égaler très difficilement Interstellar qui, on peut le dire, est un des meilleurs dans sa catégorie.

   J'ai noté une incohérence scénaristique importante : pourquoi faire aller Roy sur Mars pour envoyer un simple message vocal à son père, quant il aurait pu le faire depuis la terre. Ils auraient alors envoyés ce message sur mars, qui aurait servit d'un relais. C'est comme si vous étiez obligés d'aller à l'autre bout de la France pour appeler la chine, alors que vous auriez pu appeler depuis chez vous la chine directement ou l'autre bout de la France qui aurait relayé le message à la Chine...(vous me suivez ? Moi non)

   Je m'attendais à de l'inédit, mais au final, l'histoire de base était téléphonée, et les péripéties déjà vues dans tous les films de science fiction. De plus à force de mettre l'accent sur l'évaluation psychologique de la NASA, j'en ai fini par croire que notre bon Roy avait un trouble important et qu'à la fin tout aurait été basé sur ses troubles psychologiques.

En bref : peu mieux faire...